L'ODJ Média

Portail L'ODJ Média



OCP obtient 450 M€ de garantie de la BAD pour financer sa transition verte


Rédigé par Lycha Jaimssy MBELE le Jeudi 4 Décembre 2025

Le groupe OCP a officiellement obtenu une garantie de crédit partielle non souveraine de 450 millions d’euros de la Banque africaine de développement, destinée à faciliter la levée d’un financement vert pouvant atteindre 530 millions d’euros. Ce mécanisme, selon le communiqué, vise à soutenir le programme d’investissement vert d’OCP sur la période 2023‑2030. L’accord, validé par le conseil d’administration de la BAD, marque une première du genre au Maroc, ouvrant la voie à un soutien international pour des projets industriels alignés avec des objectifs de durabilité.



Un financement vert pour des ambitions de décarbonation

Grâce à cette garantie, OCP sera en mesure d’accéder à des financements internationaux à long terme, en appui à sa stratégie de transition énergétique. Le partenariat entre BAD et OCP est présenté comme un levier pour moderniser les installations industrielles de l’entreprise, améliorer l’efficacité énergétique et hydrique, et favoriser une production d’engrais moins polluante l’objectif étant de tendre vers un modèle industriel à empreinte carbone réduite. 
 

Ce soutien s’inscrit dans une logique déjà amorcée : OCP s’est engagée dans un plan global d’investissement vert (2023–2027), visant entre autres l’utilisation accrue d’énergies renouvelables, des technologies plus propres et des pratiques respectueuses de l’environnement.


Pourquoi cette garantie est un signal important mais pas une garantie de succès

Pour le Maroc, l’opération constitue un signal fort : un grand acteur industriel national bénéficie d’un appui international pour verdir ses activités, ce qui peut encourager d’autres entreprises à suivre le même chemin. C’est un pas vers un modèle qui combine industrie, durabilité et attractivité internationale.
 

Mais il faut rester lucide. Une garantie  même généreuse  ne se traduit pas automatiquement en résultats tangibles. Le véritable enjeu sera la mise en œuvre : efficacité énergétique réelle, contrôle environnemental, gestion transparente des ressources, respect des communautés, suivi des engagements en matière d’emplois et d’environnement.
 

Jusqu’où OCP sera capable de transformer ce soutien financier en politique concrète et respectueuse des normes vertes, c’est ce qui déterminera si l’opération aura réellement un impact pour l’entreprise et pour le pays.






Jeudi 4 Décembre 2025

Breaking news | Analyses & Finance & Bourse | Gaming | Communiqué de presse | Eco Business | Digital & Tech | Santé & Bien être | Lifestyle | Culture & Musique & Loisir | Sport | Auto-moto | Room | L'ODJ Podcasts - 8éme jour | Les dernières émissions de L'ODJ TV | Last Conférences & Reportages | Bookcase | LODJ Média | Avatar IA Live


Avertissement : Ces analyses sont fournies à titre purement informatif et ne constitue en aucun cas un conseil en investissement. Elle a été réalisée par la rédaction de L'ODJ Média, sur la base des données publiées par la société et des tendances du marché. Les investisseurs sont invités à effectuer leurs propres recherches et à consulter des experts financiers avant toute prise de décision.


Bannière Lodj DJ

Bannière Réseaux Sociaux




News Finance & Bourse

Inscription à la newsletter

Plus d'informations sur cette page : https://www.lodj.ma/CGU_a46.html

Last publication

Parution de L'Eco Business du 01 décembre 2025

Passer du bruit des chiffres à la musique de la puissance

Ce numéro de l'Eco Business du 01-12-2025 fournit un diagnostic approfondi du tissu des Entreprises Privées Marocaines (EPMA) en 2023, révélant une économie qui excelle dans la création de structures mais peine à les faire grandir. Le défi structurel principal est la « tyrannie de la petite taille », où près de 99% des nouvelles immatriculations formelles sont des micro-entreprises, ce qui entrave la formation d’un Mittelstand stable. Le financement bancaire accentue cette asymétrie en favorisant massivement les grandes entreprises et en concentrant plus de 60% de l’encours de crédit dans l’axe de Casablanca-Settat, isolant les jeunes structures et celles situées en région. L'analyse met également en lumière des secteurs dynamiques comme le transport et l’entreposage, ainsi qu’un besoin urgent de réorienter le financement massif de l’énergie vers l’efficacité énergétique et le renforcement du réseau. De plus, les entreprises dirigées par des femmes sont confrontées à un biais de genre et de localisation, capturant seulement 11,3% de l’encours total qui leur est attribué. En conclusion, l’article propose une feuille de route pour transformer cette dynamique, notamment en finançant les contrats plutôt que les bilans et en exigeant des délais de paiement rapides pour stabiliser la trésorerie des PME.


À feuilleter en ligne sans modération, la version PDF à télécharger ci-dessus







Vos contributions
LODJ Vidéo